Ce fut un Mondial raté à tous les niveaux pour le sept national. Ce fut même humiliant pour le prestige de notre handball. On a bien analysé les raison techniques de cet échec et pratiquement tout le monde a parlé du casting, de la gestion des changements de l’effectif et, bien sûr, de l’attitude de plusieurs joueurs-cadres. Morale de l’histoire, ce sont des joueurs qu’on a surestimés et qui n’avaient ni la tête ni les «bras» des autres générations, douées et battantes. Et à notre avis, Patrick Cazal et son adjoint (qui, jusqu’à aujourd’hui, agit tel un joueur fanatique de son club et non en tant qu’entraîneur) assument une grande part de responsabilité. Pour un entraîneur expérimenté, même s’il n’a pas entraîné des sélections, commettre autant d’erreurs et bloquer pendant les deux matches clés face au Bahreïn et la Belgique (qu’on pouvait battre sans soucis), ce n’est pas permis.
C’est même bizarre ! Est-ce que le projet convenu avec la Fthb peut se réaliser après cet écroulement ?
Il y a des indices, des signes fatidiques qui disent que Cazal est en difficulté. C’est même une stupéfaction de le voir faillir autant. Pour l’anecdote, Sami Saïdi, son prédécesseur, tombé dans un groupe plus ardu au Mondial 2021, a été lynché et rudement attaqué. Mais cette fois, pratiquement tout le monde se tait ou presque. Saïdi aura vu juste à propos de certains joueurs, à l’image de Boughanmi, élément polémique et nuisible pour la vie du groupe. Mais pour Saïdi, c’étaient des considérations extra-sportives, et maintenant, ceux qui ont tout fait pour l’évincer et le déranger dans son travail deviennent dociles avec Cazal. On parle de continuité, de circonstances atténuantes pour le nouveau sélectionneur. Même si Cazal s’est fait mettre dans une position si défavorable pour ses débuts. Il est mal, très mal parti.